Disponible jusqu'au 11/07/2026
#Liban #Reportage #Arte
C’était pendant longtemps l’une des fiertés du Liban : chaque année, le pays du cèdre voyait sortir de ses écoles et de ses universités des milliers de diplômés en médecine, droit, commerce ou génie civil. 

Des têtes bien faites, polyglottes qui, à défaut de trouver du travail au Liban, partaient souvent rejoindre les rangs de la diaspora et envoyer de précieuses devises au pays.
Mais, depuis le début de la crise économique et politique en 2019, le système éducatif s’est effondré. Entre les manifestations monstres qui ont paralysé le pays, les confinements liés à la Covid-19, la dévaluation de la monnaie libanaise et les grèves des enseignants, la plupart des enfants scolarisés au Liban, notamment ceux de réfugiés syriens, ont raté plusieurs semestres de cours, voire ne vont plus à l’école depuis bientôt quatre ans. 
Une génération sacrifiée, qui risque d’alimenter les rangs des groupes criminels ou des milices armées qui pullulent dans la région.

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